lundi 21 février 2011

Appareil dentaire - remboursé ou non?

Pour commencer, précisons:

photo: Håkan Svensson wikipedia
L'orthodontie, encore appelée orthopédie dento-faciale (ODF) est une spécialité dentaire vouée à la correction des mauvaises positions des mâchoires (orthopédie) et des dents (orthodontie) afin d'optimiser l'occlusion (engrènement dentaire), ainsi que le développement des bases osseuses dans un but fonctionnel et esthétique.

Les prothèses dentaires sont prises en charge par l'Assurance Maladie si elles figurent sur la liste des actes et prestations remboursables, et sont remboursées à 70 % sur la base de tarifs dits de responsabilité, très souvent inférieurs à leur coût réel.

En effet, contrairement aux consultations et aux soins dentaires, le tarif des prothèses dentaires est libre. À noter cependant que le chirurgien-dentiste ou le médecin stomatologiste est tenu de fixer ses honoraires « avec tact et mesure » et de vous en informer préalablement au moyen d'un devis écrit.

Les traitements d'orthodontie ou traitements d'orthopédie dento-faciale (ODF) sont pris en charge par l'Assurance Maladie sous réserve d'obtenir l'accord préalable de votre caisse d'Assurance Maladie et s'ils sont commencés avant le 16e anniversaire.
À titre exceptionnel, les enfants de plus de 16 ans peuvent bénéficier d'une prise en charge par l'Assurance Maladie pour un semestre de traitement, préalablement à une intervention chirurgicale portant sur les maxillaires. Ce semestre n'est pas renouvelable.

Attention : l'accord de votre caisse d'Assurance Maladie est valable 6 mois. Vous devez donc débuter les soins dans les 6 mois qui suivent cet accord. Au-delà, les frais ne seront pas pris en charge.

Plus d'infos sur Ameli.fr

lundi 14 février 2011

«Et n’oublie pas de te brosser les dents!». souvenirs d'enfance...

«Et n’oublie pas de te brosser les dents!». souvenirs d'enfance...

Alors qu'une mauvaise hygiène dentaire augmente les risques de maladies cardiovasculaires, trop se brosser les dents provoquerait des cancers, selon une nouvelle étude. Que faut-il en conclure? Explications.

Trois minutes de brossage ont longtemps constitué la panacée. Puis des conseils très précis quant à la technique la plus efficace ont été diffusés...

L’été dernier, nous apprenions que le risque de développer une maladie cardiovasculaire augmente de 70% chez les personnes qui négligent leur hygiène dentaire. Des chercheurs de l’University College of London publiaient alors dans le British Medical Journal les résultats d’une étude portant sur un échantillon de 11′869 personnes. Son but: examiner les liens entre la fréquence auto déclarée de brossage dentaire et l’apparition de maladies cardiovasculaires.

Durant les 8 ans du suivi, 555 accidents cardiovasculaires, dont 170 fatals, sont survenus. Or, les personnes qui déclaraient se brosser les dents moins de deux fois par jour étaient sensiblement surreprésentées au sein de ces victimes. Depuis la publication de cette étude, ceux qui en avaient pris connaissance redoublaient de zèle à l’heure du nettoyage des dents. Mais, après quelques mois seulement, patatras! C’est une autre publication scientifique qui suscite l’affolement.
Le brossage des dents pourrait s’avérer dangereux pour la santé. Des chercheurs du Département de biochimie de l’Université de Lausanne (UNIL) ainsi que de l’Université d’Orléans (F) et du Centre national français de la recherche scientifique (CNRS) auraient démontré que les nanoparticules contenues dans les dentifrices risquent de provoquer des cancers. Les nanoparticules de dioxyde de titane, par exemple, l’un des nanomatériaux très répandus dans la composition des cosmétiques et des dentifrices, produisent des effets inflammatoires similaires à ceux de l’amiante dans les poumons.

«Nos données suggèrent que le nano-TiO2 devrait être utilisé avec une plus grande prudence qu’il ne l’est actuellement», estime Jürg Tschopp, l’auteur principal de l’étude. Dans leur conclusion, les chercheurs relèvent qu’ils disposent maintenant de données scientifiques de bonne qualité et que, désormais, c’est une question politique. «Il y a déjà des commissions dans plusieurs pays qui réfléchissent aux mesures à prendre», précise le rapport.

Parmi les personnes exposées à d’importantes concentrations de ces nanoparticules se trouvent les enfants qui, entre 2 et 4 ans, avalent 50% du dentifrice, puis 30% entre 4 et 6 ans. Ils pourraient s’en tenir à deux brossages quotidiens, estiment certaines voix.
Difficile de ne pas avoir une dent contre toutes ces publications qui ne font que confirmer que le fait d’être en vie s’avère particulièrement dangereux.

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